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lundi 2 avril 2018

Visite de Boucau (5) suite et fin.


La Chapelle :

Dans l'année 1718 monsieur Jean Etienne Sallenave, qui était le pilote Major de la Barre (le chef des pilotes) avait mis en chantier la construction d'une chapelle, pour disait-il "servir aux propriétaires des biens qui avoisinaient, mais également aux équipages des navires qui étaient amarrés au Boucau". Cette construction sera faite "dans un fonds dépendant de sa maison".Il fait appel à Alexis Capdau, prêtre de l'église collégiale de Saint-Esprit pour la construction. La chapelle est achevée le 15/10/1718. Mais des problèmes d'héritage surviennent entre les héritiers Sallenave, et Alexis Capdau ne rentre pas dans ses frais ; la chapelle ne sera jamais remise au culte. En compensation Alexis Capdau garde la maison construite et le petit terrain attenant. Cette maison sera connue sous le nom de maison La Chapelle, elle vient d'être détruite pour la construction des immeubles dans l’îlot Landaboure.
Vendue à la famille Sallenave vers 1780, elle est acquise le 11/7/1828 par François Laborde.
Son héritière Clothilde Lacoste, épouse de Joaquim Hermosa, vend le bien à Eugène Dumontel le 11/9/1919.
Après la faillite de Monsieur Dumontel le bien est acquis par son gendre Monsieur Cazes.
En 1927 elle est acquise à la chaleur des enchères par Etienne Milox boucher à Tarnos.


La maison a été démolie l'année dernière pour être remplacée par un immeuble

Rue René Duvert :

Maison Favreau :
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en faveur de Raymond Théodore Favreau mécanicien en chef du remorqueur.
Son fils Louis vendra la maison devant Lourreyt, notaire à Dax, le 6/8/1911 en faveur de Daniel et Olivier Boulart (enfants du célèbre maître de Forges, propriétaire du château Boulart à Biarritz)


Le 19/5/1921 Les frères Boulart vendent la maison à Marthe Marie Cazenave veuve de Jean Joseph Lageste.
Elle est la belle-sœur de François Lageste régisseur de la famille Boulart à Linxe.
Madame Lageste est décédée en 1961.

Maison Saint Joseph :
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en faveur d’Antoine Deycard entrepreneur.
Jeanne Puyo, veuve Deycard, lègue la maison à ses neveux et nièces
Jeanne Thérèse Puyo vend le bien à Joseph Louis Gaston Chretien le 8/11/1928.


Maison Saint Jean
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en faveur de Jean Voisin, entrepreneur au Boucau
Le 8/3/1923 vente par adjudication du bien c’est Marie Aurélie Voisin (fille) épouse de Marcel Glass qui est la nouvelle propriétaire.
Le 13/3/1926 achat par Mamerto Montero, manœuvre. Il s’agit du père des deux coureurs cyclistes très célèbres au début du 20ème siècle les frères Montero, Luciano et Ricardo. 


Maison Marie
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en faveur de Simon Charles Durruty rentier. Il va faire édifier la maison.
La fille de Charles Durruty va vendre la maison le 23/2/1910 à François Daramy entrepreneur de charpente à Boucau.
Les enfants Daramy vont se partager les biens le 20/7/1939.
André et Louis Daramy vont chacun recevoir la moitié de la maison



Les édifices paroissiaux :

En 1918 le comte de Loring, époux de Marta Guilhou, fille d’Ernest Guilhou, achète la propriété Betucq. Le curé peut ainsi disposer d’un bâtiment pour le presbytère (la villa Marie). En 1927, c’est la construction de l’école des filles.


La salle Jeanne d’Arc fut construite en 1925. Elle abrita l’école des garçons, avant la construction en 1946-1947 de la nouvelle école par l’abbé Legrand. Cette salle abritait également une salle de spectacle avant d’être détruite par un incendie en 1975.


Le mur à gauche occupe son emplacement.

 Le 27/8/1933 a lieu l’inauguration du nouveau fronton de l’Elan boucalais
Dans la nuit le fronton est vandalisé
« Sur le mur tout neuf du fronton, encadrées de croix gammées, les inscriptions suivantes avaient été couchées pendant la nuit :
La religion est l’opium du peuple ; A bas le fascisme religion d’argent... »



La visite de l'Église a été faite dans un article précédemment fait.


Rue Lucie Aubrac :

Plusieurs maisons ont été construites le long de cette rue

Les parcelles sur lesquelles sont construite les villas Louisa et l’Union ont été vendues par Mme Abadie, veuve de Jean Baptiste Labeylie, le 28/5/1883 à Jacques Henri Louge, curé de Boucau, qui les avait achetées en prévision de la construction de l’église.
Le 7/1/1892 Les parcelles sont achetées par Auguste Pierre et Abel Jacques Cazalis, qui vont y faire construire les maisons l’Union et Louisa.
Par partage du 15/4/1901 la villa Union est dévolue à Auguste Cazalis et la villa Louisa à Jacques Abel
Villa Louisa : Au décès de Jacques Abel c’est sa fille épouse Larrode, qui en hérite. Elle est toujours dans la famille.

Villa l’Union : le fils d’Auguste Cazalis est Joseph Cazalis architecte bien connu à Biarritz. Il vend la ville le 21/1/1933 à Henri Dordezon, ancienne gueule cassée de 14-18, commandeur de la Légion d’Honneur.



La villa suivante est dite maison Lux.
Le terrain sur lequel elle est construite a été acquis le 13/12/188 par Joseph Lux, abbé, professeur au collège de Dax.
Le 4/4/1910 Pierre Larcebeau, entrepreneur sur le port de Bayonne achète la maison.
En 1959 la maison sera vendue en appartements.



 La maison suivante connue sous le nom de Saint Joseph a abrité les religieuses de la paroisse de Boucau.
Le 24/4/1893 Mme Abadie veuve Labeylie vend 12a 68ca de terre à Jean Procel.
Il va y faire construire la maison Trois-Frères.
Son fils Lucien Procel, religieux à Montévideo, dernier héritier du bien en fait donation à Mme Laffitte (propriétaire de l’hôtel Bellevue, rue Perse).
En 1967 l’AEP de Boucau (paroisse) l’achète à Mme Laffitte.


La mairie et l’école :


Pierre Lacouture donne du terrain à la commune pour construire la première église et le cimetière attenant.
Son héritier, Hilaire Chauvet vendra, en 1879, une parcelle attenante sur laquelle sera construite la mairie école, avec le logement de l’instituteur.
Le ministère donne son accord et la construction commence le 7 décembre 1879.


Rue René Duvert :

Maison Philomena :
La parcelle est vendue le 4/4/1884 par Jean Baptiste Landaboure à Philomène Dominica Puyo épouse de Jean Bertrand entrepreneur, une parcelle de 941 m².
Ils vont y construire la maison Philomena.
Philomène Puyo va vendre la maison à Honoré Philippe Henry le 29/11/1909.


Le 30/3/1923 ce dernier vend le bien aux Forges de l’Adour.

Maison Saint Felix :
La parcelle est vendue les 8/3/1883, 20/8/1883 et le 4/4/1884 par Jean Baptiste Landaboure à Jean Larribal pilote


La maison est restée dans la famille.

Maison Albany :
La parcelle est vendue le 8/3/1883 par Jean Baptiste Landaboure à Guillaume dit Hippolyte Dordezon pilote de la barre.
C’est le père d’Henri Dordezon dont on a parlé plus haut.


En 1950 le bien sera vendu à la famille Laporte.

Pour la visite de l'Apollo voir l'article précédemment écrit.

Le Café Miremont :

Il s’appelle le café du vélodrome
Il est la propriété de la famille Recalt qui a hérité d’une partie des biens de Monsieur Bonneton.
Pendant la guerre de 1914 le fonds de commerce est géré par la famille Lesbats. Bernard Lesbats y est décédé le 16/9/1919.
Sa veuve, Rose Darjo, cède le fonds le 30/9/1929 à Joseph Miremont.
Pour les Boucalais la fille de Bernard Lesbats et de Rose Darjo : Jeanne à épousé Jean Baptiste Elichondo qui fut directeur de l’école du Bourg et président du Boucau-Stade.


Le 20/2/1939 Joseph Miremont achète la propriété du Café du Vélodrome des consorts Recalt.



mardi 31 janvier 2017

Le Bois Guilhou

En 1587, le bois Guilhou et Mousserrolle ne forment qu'une seule et même propriété qui appartient à Martin de Laclau, bourgeois bayonnais. On peut voir dans le patronyme du plus ancien propriétaire l'origine du nom actuel: Laclau.


Tout au long du 18ème siècle, la propriété appartient à une famille d'origine blésoise, les Lacourtaudière. En 1806, elle est vendue à des négociants israélites de Saint-Esprit: les Suares. Quand en 1824 monsieur Rives achète la propriété, elle n'a pas son étendue actuelle. C'est lui qui va l'agrandir en 1844 grâce à l'apport de la propriété de Grazincau. Il y commence la construction vers 1830 du "château".
En 1874, Ernest Guilhou, fils de Numa Guilhou, célèbre homme d'affaires et banquier du Second Empire, acquiert la propriété. Il possède à Mières del Camino, village situé en Espagne (Asturies), des mines et une usine sidérurgique, il est immensément riche. C'est lui qui aménage le château et donne au parc la splendeur que lui ont connue les anciens boucalais. Ses deux filles, Marta et Henriette, épouseront des nobles espagnols.


Le 20 juin 1932, le château est ravagé par un violent incendie. Pendant un demi-siècle, les murs noircis du château garderont le souvenir d'un prodigieux passé. 


Il sera rasé en 1986. Le domaine de Laclau est la propriété du département des Pyrénées-Atlantiques.


Ernest Guilhou propriétaire du domaine Laclau début 20ème siècle

Documentation: 
Mémoire en images Boucau et Tarnos par Jean-Pierre CAZAUX aux éditions Sutton 2001
Documentation personnelle et documents d'Auguste Pegnier à la bibliothèque municipale de Boucau

ELISA LASSALLE

ELISA LASSALLE Elisa Lassalle, est née Marie Toulet à Saint Paul les Dax le 27/10/1890. Elle est la fille de Jean et de Marie Ducasse. Elle ...