En 1956 le domaine de Matignon (centre Aïtzina) est mis en vente , il s'étend de la nationale 10 jusqu'à la rue Pierre Lacouture actuelle. il s'agit du domaine de Matignon, de la ferme de la Tuilerie, de la maison Pachiou et de la ferme du grand Hureous, en tout plus de 38 hectares
Histoire de Boucau, sa vie quotidienne, ses quartiers, ses monuments, ses maisons, ses sportifs, la grande et la petite histoire
samedi 7 avril 2018
lundi 2 avril 2018
Visite de Boucau (5) suite et fin.
La
Chapelle :
Dans l'année 1718 monsieur Jean Etienne
Sallenave, qui était le pilote Major de la Barre (le chef des pilotes) avait
mis en chantier la construction d'une chapelle, pour disait-il "servir aux propriétaires des biens qui
avoisinaient, mais également aux équipages des navires qui étaient amarrés au
Boucau". Cette construction sera faite "dans un fonds dépendant de sa
maison".Il fait appel à Alexis Capdau, prêtre de l'église collégiale
de Saint-Esprit pour la construction. La chapelle est achevée le 15/10/1718.
Mais des problèmes d'héritage surviennent entre les héritiers Sallenave, et
Alexis Capdau ne rentre pas dans ses frais ; la chapelle ne sera jamais remise
au culte. En compensation Alexis Capdau garde la maison construite et le petit
terrain attenant. Cette maison sera connue sous le nom de maison La Chapelle,
elle vient d'être détruite pour la construction des immeubles dans l’îlot
Landaboure.
Vendue à la famille Sallenave vers 1780,
elle est acquise le 11/7/1828 par François Laborde.
Son héritière Clothilde Lacoste, épouse de
Joaquim Hermosa, vend le bien à Eugène Dumontel le 11/9/1919.
Après la faillite de Monsieur Dumontel le
bien est acquis par son gendre Monsieur Cazes.
En 1927 elle est acquise à la chaleur des
enchères par Etienne Milox boucher à Tarnos.
La maison a été démolie l'année dernière pour être remplacée par un immeuble
Rue
René Duvert :
Maison Favreau :
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en
faveur de Raymond Théodore Favreau mécanicien en chef du remorqueur.
Son fils Louis vendra la maison devant
Lourreyt, notaire à Dax, le 6/8/1911 en faveur de Daniel et Olivier Boulart
(enfants du célèbre maître de Forges, propriétaire du château Boulart à
Biarritz)
Le 19/5/1921 Les frères Boulart vendent la
maison à Marthe Marie Cazenave veuve de Jean Joseph Lageste.
Elle est la belle-sœur de François Lageste
régisseur de la famille Boulart à Linxe.
Madame Lageste est décédée en 1961.
Maison Saint Joseph :
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en
faveur d’Antoine Deycard entrepreneur.
Jeanne Puyo, veuve Deycard, lègue la
maison à ses neveux et nièces
Jeanne Thérèse Puyo vend le bien à Joseph
Louis Gaston Chretien le 8/11/1928.
Maison Saint Jean
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en
faveur de Jean Voisin, entrepreneur au Boucau
Le 8/3/1923 vente par adjudication du bien
c’est Marie Aurélie Voisin (fille) épouse de Marcel Glass qui est la nouvelle
propriétaire.
Le 13/3/1926 achat par Mamerto Montero,
manœuvre. Il s’agit du père des deux coureurs cyclistes très célèbres au début
du 20ème siècle les frères Montero, Luciano et Ricardo.
Maison Marie
Le 27/7/1875 vente par Mr et Mme Loste en
faveur de Simon Charles Durruty rentier. Il va faire édifier la maison.
La fille de Charles Durruty va vendre la
maison le 23/2/1910 à François Daramy entrepreneur de charpente à Boucau.
Les enfants Daramy vont se partager les
biens le 20/7/1939.
André et Louis Daramy vont chacun recevoir
la moitié de la maison
Les
édifices paroissiaux :
En 1918 le comte de Loring, époux de Marta
Guilhou, fille d’Ernest Guilhou, achète la propriété Betucq. Le curé peut ainsi
disposer d’un bâtiment pour le presbytère (la villa Marie). En 1927, c’est la
construction de l’école des filles.
La salle Jeanne d’Arc fut construite en
1925. Elle abrita l’école des garçons, avant la construction en 1946-1947 de la
nouvelle école par l’abbé Legrand. Cette salle abritait également une salle de
spectacle avant d’être détruite par un incendie en 1975.
Le mur à gauche occupe son emplacement.
Le
27/8/1933 a lieu l’inauguration du nouveau fronton de l’Elan boucalais
Dans la nuit le fronton est vandalisé
« Sur le mur tout
neuf du fronton, encadrées de croix gammées, les inscriptions suivantes avaient
été couchées pendant la nuit :
La religion est l’opium du peuple ; A bas le
fascisme religion d’argent... »La visite de l'Église a été faite dans un article précédemment fait.
Rue
Lucie Aubrac :
Plusieurs maisons ont été construites le
long de cette rue
Les parcelles sur lesquelles sont
construite les villas Louisa et l’Union ont été vendues par Mme Abadie, veuve
de Jean Baptiste Labeylie, le 28/5/1883 à Jacques Henri Louge, curé de Boucau,
qui les avait achetées en prévision de la construction de l’église.
Le 7/1/1892 Les parcelles sont achetées
par Auguste Pierre et Abel Jacques Cazalis, qui vont y faire construire les
maisons l’Union et Louisa.
Par partage du 15/4/1901 la villa Union
est dévolue à Auguste Cazalis et la villa Louisa à Jacques Abel
Villa Louisa : Au décès de Jacques
Abel c’est sa fille épouse Larrode, qui en hérite. Elle est toujours dans la
famille.
Villa l’Union : le fils d’Auguste
Cazalis est Joseph Cazalis architecte bien connu à Biarritz. Il vend la ville
le 21/1/1933 à Henri Dordezon, ancienne gueule cassée de 14-18, commandeur de
la Légion d’Honneur.
La villa suivante est dite maison Lux.
Le terrain sur lequel elle est construite
a été acquis le 13/12/188 par Joseph Lux, abbé, professeur au collège de Dax.
Le 4/4/1910 Pierre Larcebeau, entrepreneur
sur le port de Bayonne achète la maison.
En 1959 la maison sera vendue en
appartements.
Le 24/4/1893 Mme Abadie veuve Labeylie
vend 12a 68ca de terre à Jean Procel.
Il va y faire construire la maison
Trois-Frères.
Son fils Lucien Procel, religieux à
Montévideo, dernier héritier du bien en fait donation à Mme Laffitte
(propriétaire de l’hôtel Bellevue, rue Perse).
En 1967 l’AEP de Boucau (paroisse)
l’achète à Mme Laffitte.
La
mairie et l’école :
Pierre Lacouture donne du terrain à la
commune pour construire la première église et le cimetière attenant.
Son héritier, Hilaire Chauvet vendra, en
1879, une parcelle attenante sur laquelle sera construite la mairie école, avec
le logement de l’instituteur.
Le ministère donne son accord et la
construction commence le 7 décembre 1879.
Rue
René Duvert :
Maison Philomena :
La parcelle est vendue le 4/4/1884 par
Jean Baptiste Landaboure à Philomène Dominica Puyo épouse de Jean Bertrand
entrepreneur, une parcelle de 941 m².
Ils vont y construire la maison Philomena.
Philomène Puyo va vendre la maison à
Honoré Philippe Henry le 29/11/1909.
Le 30/3/1923 ce dernier vend le bien aux
Forges de l’Adour.
Maison Saint Felix :
La parcelle est vendue les 8/3/1883,
20/8/1883 et le 4/4/1884 par Jean Baptiste Landaboure à Jean Larribal pilote
La maison est restée dans la famille.
Maison Albany :
La parcelle est vendue le 8/3/1883 par
Jean Baptiste Landaboure à Guillaume dit Hippolyte Dordezon pilote de la barre.
C’est le père d’Henri Dordezon dont on a
parlé plus haut.
En 1950 le bien sera vendu à la famille
Laporte.
Pour la visite de l'Apollo voir l'article précédemment écrit.
Le
Café Miremont :
Il s’appelle le café du vélodrome
Il est la propriété de la famille Recalt
qui a hérité d’une partie des biens de Monsieur Bonneton.
Pendant la guerre de 1914 le fonds de
commerce est géré par la famille Lesbats. Bernard Lesbats y est décédé le
16/9/1919.
Sa veuve, Rose Darjo, cède le fonds le
30/9/1929 à Joseph Miremont.
Pour les Boucalais la fille de Bernard
Lesbats et de Rose Darjo : Jeanne à épousé Jean Baptiste Elichondo qui fut
directeur de l’école du Bourg et président du Boucau-Stade.
Le 20/2/1939 Joseph Miremont achète la
propriété du Café du Vélodrome des consorts Recalt.
Visite de Boucau (4)
La Gare
Le tracé de la voie de chemin de fer
Bordeaux-Dax-Bayonne est entériné par le décret du 24/8/1852. En mai 1854,
l’ancien havre du Boucau est comblé, et le nouveau est sur le point d’être
achevé.
Le dimanche 1er octobre 1854 une locomotive, son tender et trois wagons arrivent au Boucau. L’inauguration a
lieu le lendemain.
En 1896 on installe au milieu de la place
une fontaine monumentale, qui sera démolie dans les années 1950.
La
Fontaine du Pitarré :
Cette fontaine située à mi-côte du
Pitarré, appartenait au lieutenant de vaisseau Jean Bourgeois, Pilote Major de
la Barre de Bayonne.
«
Fontaine de Pitarré appartenant à Jean Bourgeois lieutenant de vaisseau, pilote
major de la barre, chevalier de la légion d'honneur ».
Parking
Legrand :
A cet emplacement s’élevait une maison
appelée Lanuscon. Elle appartenait à Jean Bourgeois, dont on va parler. Son héritier, Eugène Dumontel, banquier et maire de Boucau, va la
louer à l’administration des douanes dès 1910. Elle va l'acquérir en 1930. La rue de Montilla était d’ailleurs
appelée rue de Douane.
Le bâtiment sera démoli dans les années 1980 pour construire le parking Lagrand.
Le bâtiment sera démoli dans les années 1980 pour construire le parking Lagrand.
La
Poste :
Dès 1903 la poste est transférée dans ce
local. Puis après 1933 on retrouvera ici l’épicerie
Estaun.
Cette maison a été construite en 1806 par
Jean Bourgeois, pilote major de la Barre.
La place Sémard s’est longtemps appelée
place Jean Bourgeois. C’est la villa Thérèse.
Quand Napoléon Ier vient à Bayonne en
1808, c’est Jean Bourgeois qui lui fait visiter les alentours et l’embouchure de l'Adour.
Pour remercier Jean Bourgeois, Napoléon lui
donne 50 hectares de terrain à Tarnos (petite Baye et grande Baye, lycée technique actuel et alentours) pour le
franc symbolique (c’est sur une partie de ces terrains que seront construites
les Forges de l’Adour en 1881).
En 1814 les Anglais approchent de Bayonne.
Le 22 janvier 1814, Bourgeois apprend par
un de ses informateurs que Wellington doit venir à Blancpignon pour inspecter
les positions françaises (en fait pour choisir l’emplacement d'un pont de franchissement de l'Adour) Il
demande l’autorisation, à ses supérieurs de tenter une embuscade. Refus de sa
hiérarchie (qui pensait déjà au futur, c'est à dire la chute de l'Empire).
Le 24 janvier il décide malgré tout
d’intervenir ; voyant la manœuvre, des observateurs français placés sur
les tours de la cathédrale de Bayonne (les flèches ne sont pas encore construites)
préviennent Wellington, l’embuscade échoue.
Les Anglais vont construire un pont de
bateaux sur l’Adour (en face de la Maïsica) Il sera opérationnel le 24 février
1814. Boucau va devenir l’arrière camp des troupes alliées. La maison de
Bourgeois sera le lieu de résidence de l’état-major anglais.
En 1933 la maison est acquise par
l’administration des Postes. La nouvelle poste est inaugurée en 1934.
CCAS
Ces terrains appartenaient à Jean
Bourgeois au début du 19ème siècle. Ils furent ensuite la propriété
d’Eugène Dumontel. Son gendre Paul Cazes était industriel il construisit sur
cet emplacement, au début du 20ème siècle, une usine de mécanique de
précision. Pendant la guerre de 14-18 elle travailla pour la Défense en
fabriquant des munitions et des obus.
Après sa faillite, l’usine fut rachetée en
1930 par Monsieur Herrero. Qui y créé une conserverie de pibales (denrée inconnu à
cette époque en France).
Le 15/7/1953 Ernest Paul Detcherry rachète
le bien pour y fabriquer des tricots, c'est l'usine connue sous le nom de « Tricokiva ».
La municipalité rachète le bien pour y installer le CCAS.
La municipalité rachète le bien pour y installer le CCAS.
Sur la parcelle suivante qui avait la même
origine de propriété. Monsieur Labadens gérant de la Société d’aggloméré de
lièges avait acquis ce bien en 1930 pour y construire une
usine de fabrication de liège. Il possédait déjà une entreprise au Boucau. Elle était située rue Biremont à l'emplacement de la salle Joseph
Prudet actuelle.
En 1945 la mairie rachète les biens de
cette société, l’ancienne usine rue Biremont pour y construire une cantine
scolaire ; et celle de la rue Joseph St André pour y installer le garage
municipal.
En 1953 la fermeture de l’abattoir libérait un espace. La municipalité l'utilisa pour y installer le garage municipal, ce sont les ateliers municipaux actuels. L'ancien local rendu disponible, fut transformé en gymnase et en salles municipales, (salle Etienne Landaboure).
En 1953 la fermeture de l’abattoir libérait un espace. La municipalité l'utilisa pour y installer le garage municipal, ce sont les ateliers municipaux actuels. L'ancien local rendu disponible, fut transformé en gymnase et en salles municipales, (salle Etienne Landaboure).
On construisit en même des douches
municipales.
Maison
Peloste :
Construite vers le début 1700, cette
maison a été achetée en 1748 par Dominique Sallenave pilote major de la Barre.
Il y avait obligation pour les pilotes de résider à Boucau sous peine d’une
amende de 50 livres.
La maison est restée dans la famille jusqu'à
la fin du siècle dernier.
Un parc public y a été aménagé.
Maison
Gondrines :
Le 27/4/1748 achat par Jean Gondrines,
capitaine de navires, époux de Françoise Nabonne, de Pierre Labeylie dit
Laboulite. Il construit une maison.
Le 21/2/1777 achat par Pierre Cazenave
pilote.
Le 9/7/1785 Achat par Jacon Seches.
Le 10/6/1793 achat par Pierre Abeille
négociant à Bayonne.
Le 23/4/1795 achat par Jean Baptiste
Lalanne meunier.
Sa descendante Jeanne Lalanne épouse de
Dominique Lannes vend la propriété à Antoine Edouard Caubet négociant à Bayonne
le 22/10/1860.
Achat par Jean Strudwich le 24/12/1861.
Le 27/9/1862 achat par Jean Baptiste Loste,
capitaine du remorqueur, et Françoise Brasquet son épouse.
Le 13/7/1892 achat par Georges Oscar
Ramonbordes, conducteur des Ponts et Chaussées. (élu conseiller municipal de
1888 à 1906). Il est décédé à Boucau le 3/6/1906. Sa fille Jeanne Gabrielle
Ramonbordes hérite du bien. Le 20/10/1941 achat par Bernardin Larre,
cultivateur à Hasparren.
samedi 17 mars 2018
Visite de Boucau (3)
Place
Sémard :
Comme je l’ai déjà dit cette place
s’appelait jusqu’en 1945 Jean Bourgeois.
Parlons des différentes maisons :
Maison
Joanichon
La boucherie :
C’est la plus ancienne, elle a été
construite par Joanichon de Sallenave, qui fut le premier Sallenave nommé pilote
le 27 janvier 1645.
Son petit-fils Jean Estienne de Sallenave
vend la propriété le 14/8/1714 à Marie Lesboyries, veuve de Raymond Gardères.
Achat de la maison par Paul Gauget le
25/6/1730
Achat en 1745 par François Morancy,
entrepreneur des ouvrages de la Barre.
En 1780 Jean Laborde est le nouveau
propriétaire.
Après plusieurs changements de
propriétaire la propriété revient dans la famille Laborde.
Son héritière Mme Hermosa vend une partie
de la maison à Charles Camouseigt commerçant boucher à Boucau le 10/8/1936.
Le 3/12/1959 acquisition du bâtiment par
André Testemale.
La pharmacie :
C’était à l’origine un bar, buvette de la
gare, tenu en 1921 par Carmen Hernandez veuve d’Etienne Lassalle.
Jean Lalanne tient ensuite le café.
Il est remplacé en 1934 par Anna Pruilho
épouse Darricarrère.
En août 1934 Salvat Lajus est le nouveau
tenancier
Le café est le siège de la Boule
Boucalaise.
Les deux maisons qui suivent sont beaucoup
plus récentes, elles ont été construites par Monsieur Raoul Labarthe sandalier
et marchand de chaussures.
Il avait acheté le bien de Madame Hermosa
(Héritière de la famille Laborde) le 12/9/1922. Il y avait fait construire la
maison (maison Morena) où il exerçait son commerce de sabotier et marchand de
chaussures.
En 1943 il cède son commerce de marchand
de chaussure à Henriette Daguenet.
Le terrain à côté sur lequel est érigée la
maison des architectes, a été acheté par monsieur Pouymayou camionneur
grainetier le 3 juin 1931 à monsieur Labarthe.
La
villa Bel-Air
Construite sur la propriété Joanichon par
François Morancy au milieu du 18ème siècle. Elle est ensuite acquise
par Jean Laborde vers 1780.
Ce dernier y fait construire une chapelle
dans laquelle il est enterré
« Ci-git
Jean Laborde ex-architecte et entrepreneur des travaux du Roy aux
fortifications de la Barre du Port de Bayonne né le 22 janvier 1739, décédé le
6 avril 1795. Priez pour lui. »
C’est cette chapelle qui servira de lieu
de culte avant l’édification de la première église en 1862.
Son petit-fils Auguste Laborde deviendra
maire de Boucau en 1874, il le restera jusqu’en 1886. C’est lui qui va embellir
le château.
Il est également connu comme traducteur
des fables de La Fontaine en Gascon.
Son neveu Emile Bonneton sera également
maire.
Les petits-enfants de Madame Hermosa, sa
descendante, vendront les propriétés de Bel-air, des ingénieurs et celles du
quillet en 1952 à Etienne Dufau (dit Boudou) joueur du Boucau-Stade
d’avant-guerre parti jouer au XIII à Cavaillon.
L’enclos
de Millet :
L’ensemble des maisons appelé "Enclos de Milhet" appartenait au 17ème siècle à Bernard de Milhet
qui était chargé, par le corps de ville de Bayonne, d’entretenir les digues de l'embouchure de l'Adour.
A la fin du 17ème siècle la
maison appartient à la famille Sallenave. Antoine Sallenave, un cousin du
pilote major dont nous parlerons avec Peloste, vend la propriété en 1763 à
François Morancy. En 1782 Jean Laborde l’achète. Au décès de ce dernier, ses
enfants vont se partager ses biens. Sa fille Jeanne Sccholastique Laborde,
épouse Godefroy, vend l’enclos de Milhet en deux propriétés distinctes : la
première à Martin Lannes, pilote et la seconde à Vincent Lafourcade (La
Terrasse).
La partie nord de la propriété appartenant
à Lannes sera portionnée une première fois en 1843. La maison où est le Crédit
Agricole est vendue à la maison Froment, négociant à Bayonne. Le reste est
acquis, à la chaleur des enchères en 1885 par messieurs Thubé et Destrac. En
1869 François Novion achète à l’entreprise Froment la maison de Milhet (on
l’appelle ainsi sur les actes) pour y installer son commerce de boulanger,
qu’il exerçait auparavant, maison Joanichon. A son décès en 1901, la maison est
acquise par Dominique Morin. La fille de ce dernier épousera le docteur Mélin.
Les consorts Thubé et Destrac vont se
partager les biens. Pierre Dupacq va acheter en 1923 une partie du bien.
La partie sud achetée on l’a vu par
Vincent Lafourcade (la maison Lallemand) va rester dans la famille jusqu’au décès
de Monsieur Rogers en 1940. La partie boulangerie et salon de coiffure sera
acquise par Joseph Couret.
Bar l’Estival :
Le 1/7/1886 c’est la création dans ce lieu
de la poste de Boucau. Le bail s’arrête le 31/5/1895 et les propriétaires ne
veulent plus louer à l’administration.
C’est pour cela que le café va s’appeler,
buvette de la gare.
Avant le 1/10/1917 il appartenait à Mr et
Mme Lalanne
Le 1/10/1917 vendu à Valentin Soules (fils
de Valentin et de Marie Hausséguy)
Il est vendu le 22/4/1930 à Marie
Castaings épouse Libier
Le 1/12/1956 c’est Germain Clabète (ancien
joueur du Boucau-Stade) qui en est le propriétaire.
Le bâtiment suivant qui comprend un petit
local et le crédit agricole.
Au début du siècle dernier il y avait
trois commerces :
1°) Une boulangerie, transformée en
épicerie tenue par Marie Hausseguy (épouse divorcée de Valentin Soulé). En 1931
elle cède le fonds de commerce de vente de fruits et comestibles à Gonzalo
Martin.
Sous le nom « Au Friand » le
magasin sera longtemps la propriété de la famille Martin. Personnage brocardé
dans la revue « Bonjour Boucau » en 1949.
2°) Un café dit « buvette de la
gare ». Il appartient en 1916 à Jean Barsalère. Il vend le fonds le
22/1/1916 à Claude Charton. En 1919 Marguerite Dicharry son épouse le gère.
Après leur divorce Claude Charton lui vend le fonds le 17/1/1927.
Joseph Couret qui veut s’agrandir rachète
le commerce en 1930
3°) Une manufacture tenue par monsieur
Labarthe. Les époux Perlant vont racheter ce fonds pour ensuite le vendre en
1923 à leur fille et gendre : Marie Louise Perlant et Joseph Couret.
Bureau de tabac :
Depuis la fin du 19ème siècle
c’est Cyprien Latapie qui en est le propriétaire. Après son décès le 20/9/1912,
le bureau de tabac est vendu à Jean Baptiste Celhay qui était buraliste à
Saint-Palais.
Le 8/1/1924, il vend le bureau de tabac à
Pierre Clément Durcos.
Jean-Baptiste Celhay est le père de
Maurice Celhay, qui débuta au rugby au Boucau-Stade, avant de jouer à l’Aviron
Bayonnais et de devenir international.
Boucherie :
Dès 1895 Jean Bompas s’installe comme
boucher dans ce local. Le 18/1/1924 il cède son commerce à Justin Isidore
Camberabero qui va exercer jusqu’à sa retraite (il est mort en 1964). La
famille Lacoste a ensuite tenu la boucherie. C'est actuellement un institut de beauté
Boulangerie :
Dès le début du 20ème siècle on
trouve à cet endroit une épicerie
« L’épicerie bayonnaise »
appartenant à Célestin Gueçarrague, qui tenait un autre magasin, à Bayonne 11
rue Poissonnerie.
Le 2/9/1907 l’épicerie est vendue (sous
seing privé) en faveur de Pierre Paul Dupacq. Son fils va prendre la suite en
1945.
Après on trouvera un commerce
d’électroménager tenu par G. Thillier.
Ce sera ensuite Charles Devant qui
installera une boulangerie-pâtisserie.
Coiffeur :
C’est que sera installé le bureau de poste
de Boucau dès 1895.
En 1904 la poste déménage pour aller
derrière. MME Rogers ne va pas rester longtemps sans locataire.
Martin Cazenave s’installe comme coiffeur
dès 1904. A son décès en 1921 le bail est repris par Paul Cocoynacq qui va
rester très longtemps dans ce local.
Visite de BOUCAU (2)
La
maison la Cantine :
Vers la fin du 17ème siècle
elle s’appelait « Jean de Barre » (indication de la Barre de l’Adour)
et appartenait à la famille Sallenave (une famille de pilotes)
On l’appellera plus tard
« Cantine », car pendant les travaux d’endiguement de l’Adour, il y
avait tellement d’ouvriers que pour les nourrir certains on créera une « cantine »
dans cette maison.
En 1823 elle est achetée par Pierre Lacouture
entrepreneur de travaux publics, qui sera en 1857 le premier maire de Boucau.
C’est dans cette maison, que vont avoir lieu les premières réunions municipales
en attendant la construction de la mairie en 1879.
Avant d’appartenir au docteur Doit, cette
maison était la propriété de la famille de Olave, héritière des Lacouture.
On devine la maison derrière les feuillages
Hôtel
de la Terrasse :
Dès le 18ème siècle il existe
une auberge à cet endroit. Cette maison portait le nom de Lallemand (nom des
occupants des lieux).
En 1798 la maison est acquise par Jean
Lafourcade. Elle va rester dans la famille jusqu’au décès du dernier
descendant : Jean Eugène Rogers, mort en 1940 sans descendant.
Dans cette auberge il y avait déjà à cette
époque une salle de bal. Un tragique fait divers s’y déroula le 28/4/1822, Jean
Lafourcade y fut assassiné par Alexandre Loubière au cours d’un bal. Alexandre Loubière
fut condamné aux travaux forcés à perpétuité par la cour d’Assise des Landes
(Tarnos est dans les Landes). Il est décédé au bagne de Rochefort en 1827.
La salle de Bal a été transformée vers
1945 et a pris le nom de Boléro.
Voici le nom des différents hôteliers que
j’ai trouvé :
1907 Valentin Soulé ; 1913 Marie
Hausseguy ; 1919 Claude Charton ; 1922 Isidore Sorçabal dit Dongaitz
(pilotari) ; 1922 Louise Louis ; 1928 Joseph Sorçabal dit Dongaitz
frère d’Isidore
« A
quelque temps de là, il se rendit acquéreur d’une affaire importante, l’hôtel
de la Terrasse au Boucau. Une douzaine de chambres une vaste salle avec trois
jeux de billard anglais, une grande terrasse et une salle de bal. De quoi
s’occuper et occuper du personnel …. Il était l’idole de ses clients qui
l’avaient surnommé « Le Turc » … » citation tirée de l’ouvrage « Ils étaient
les meilleurs » par Chipistey.
1928 Alfred Darriberouge ; 1941 Joseph Pommiro ; 1948 Daniel
Carrère.
Le Cinéma Fémina:
Le 22 mai 1914 inauguration du cinema Fémina,
construit par Mr et Mme Rogers.
Le cinéma est détruit par un incendie le
27/10/1935.
Il reste un pan de mur et le couloir
d’accès à la salle.
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