Place
Sémard :
Comme je l’ai déjà dit cette place
s’appelait jusqu’en 1945 Jean Bourgeois.
Parlons des différentes maisons :
Maison
Joanichon
La boucherie :
C’est la plus ancienne, elle a été
construite par Joanichon de Sallenave, qui fut le premier Sallenave nommé pilote
le 27 janvier 1645.
Son petit-fils Jean Estienne de Sallenave
vend la propriété le 14/8/1714 à Marie Lesboyries, veuve de Raymond Gardères.
Achat de la maison par Paul Gauget le
25/6/1730
Achat en 1745 par François Morancy,
entrepreneur des ouvrages de la Barre.
En 1780 Jean Laborde est le nouveau
propriétaire.
Après plusieurs changements de
propriétaire la propriété revient dans la famille Laborde.
Son héritière Mme Hermosa vend une partie
de la maison à Charles Camouseigt commerçant boucher à Boucau le 10/8/1936.
Le 3/12/1959 acquisition du bâtiment par
André Testemale.
La pharmacie :
C’était à l’origine un bar, buvette de la
gare, tenu en 1921 par Carmen Hernandez veuve d’Etienne Lassalle.
Jean Lalanne tient ensuite le café.
Il est remplacé en 1934 par Anna Pruilho
épouse Darricarrère.
En août 1934 Salvat Lajus est le nouveau
tenancier
Le café est le siège de la Boule
Boucalaise.
Les deux maisons qui suivent sont beaucoup
plus récentes, elles ont été construites par Monsieur Raoul Labarthe sandalier
et marchand de chaussures.
Il avait acheté le bien de Madame Hermosa
(Héritière de la famille Laborde) le 12/9/1922. Il y avait fait construire la
maison (maison Morena) où il exerçait son commerce de sabotier et marchand de
chaussures.
En 1943 il cède son commerce de marchand
de chaussure à Henriette Daguenet.
Le terrain à côté sur lequel est érigée la
maison des architectes, a été acheté par monsieur Pouymayou camionneur
grainetier le 3 juin 1931 à monsieur Labarthe.
La
villa Bel-Air
Construite sur la propriété Joanichon par
François Morancy au milieu du 18ème siècle. Elle est ensuite acquise
par Jean Laborde vers 1780.
Ce dernier y fait construire une chapelle
dans laquelle il est enterré
« Ci-git
Jean Laborde ex-architecte et entrepreneur des travaux du Roy aux
fortifications de la Barre du Port de Bayonne né le 22 janvier 1739, décédé le
6 avril 1795. Priez pour lui. »
C’est cette chapelle qui servira de lieu
de culte avant l’édification de la première église en 1862.
Son petit-fils Auguste Laborde deviendra
maire de Boucau en 1874, il le restera jusqu’en 1886. C’est lui qui va embellir
le château.
Il est également connu comme traducteur
des fables de La Fontaine en Gascon.
Son neveu Emile Bonneton sera également
maire.
Les petits-enfants de Madame Hermosa, sa
descendante, vendront les propriétés de Bel-air, des ingénieurs et celles du
quillet en 1952 à Etienne Dufau (dit Boudou) joueur du Boucau-Stade
d’avant-guerre parti jouer au XIII à Cavaillon.
L’enclos
de Millet :
L’ensemble des maisons appelé "Enclos de Milhet" appartenait au 17ème siècle à Bernard de Milhet
qui était chargé, par le corps de ville de Bayonne, d’entretenir les digues de l'embouchure de l'Adour.
A la fin du 17ème siècle la
maison appartient à la famille Sallenave. Antoine Sallenave, un cousin du
pilote major dont nous parlerons avec Peloste, vend la propriété en 1763 à
François Morancy. En 1782 Jean Laborde l’achète. Au décès de ce dernier, ses
enfants vont se partager ses biens. Sa fille Jeanne Sccholastique Laborde,
épouse Godefroy, vend l’enclos de Milhet en deux propriétés distinctes : la
première à Martin Lannes, pilote et la seconde à Vincent Lafourcade (La
Terrasse).
La partie nord de la propriété appartenant
à Lannes sera portionnée une première fois en 1843. La maison où est le Crédit
Agricole est vendue à la maison Froment, négociant à Bayonne. Le reste est
acquis, à la chaleur des enchères en 1885 par messieurs Thubé et Destrac. En
1869 François Novion achète à l’entreprise Froment la maison de Milhet (on
l’appelle ainsi sur les actes) pour y installer son commerce de boulanger,
qu’il exerçait auparavant, maison Joanichon. A son décès en 1901, la maison est
acquise par Dominique Morin. La fille de ce dernier épousera le docteur Mélin.
Les consorts Thubé et Destrac vont se
partager les biens. Pierre Dupacq va acheter en 1923 une partie du bien.
La partie sud achetée on l’a vu par
Vincent Lafourcade (la maison Lallemand) va rester dans la famille jusqu’au décès
de Monsieur Rogers en 1940. La partie boulangerie et salon de coiffure sera
acquise par Joseph Couret.
Bar l’Estival :
Le 1/7/1886 c’est la création dans ce lieu
de la poste de Boucau. Le bail s’arrête le 31/5/1895 et les propriétaires ne
veulent plus louer à l’administration.
C’est pour cela que le café va s’appeler,
buvette de la gare.
Avant le 1/10/1917 il appartenait à Mr et
Mme Lalanne
Le 1/10/1917 vendu à Valentin Soules (fils
de Valentin et de Marie Hausséguy)
Il est vendu le 22/4/1930 à Marie
Castaings épouse Libier
Le 1/12/1956 c’est Germain Clabète (ancien
joueur du Boucau-Stade) qui en est le propriétaire.
Le bâtiment suivant qui comprend un petit
local et le crédit agricole.
Au début du siècle dernier il y avait
trois commerces :
1°) Une boulangerie, transformée en
épicerie tenue par Marie Hausseguy (épouse divorcée de Valentin Soulé). En 1931
elle cède le fonds de commerce de vente de fruits et comestibles à Gonzalo
Martin.
Sous le nom « Au Friand » le
magasin sera longtemps la propriété de la famille Martin. Personnage brocardé
dans la revue « Bonjour Boucau » en 1949.
2°) Un café dit « buvette de la
gare ». Il appartient en 1916 à Jean Barsalère. Il vend le fonds le
22/1/1916 à Claude Charton. En 1919 Marguerite Dicharry son épouse le gère.
Après leur divorce Claude Charton lui vend le fonds le 17/1/1927.
Joseph Couret qui veut s’agrandir rachète
le commerce en 1930
3°) Une manufacture tenue par monsieur
Labarthe. Les époux Perlant vont racheter ce fonds pour ensuite le vendre en
1923 à leur fille et gendre : Marie Louise Perlant et Joseph Couret.
Bureau de tabac :
Depuis la fin du 19ème siècle
c’est Cyprien Latapie qui en est le propriétaire. Après son décès le 20/9/1912,
le bureau de tabac est vendu à Jean Baptiste Celhay qui était buraliste à
Saint-Palais.
Le 8/1/1924, il vend le bureau de tabac à
Pierre Clément Durcos.
Jean-Baptiste Celhay est le père de
Maurice Celhay, qui débuta au rugby au Boucau-Stade, avant de jouer à l’Aviron
Bayonnais et de devenir international.
Boucherie :
Dès 1895 Jean Bompas s’installe comme
boucher dans ce local. Le 18/1/1924 il cède son commerce à Justin Isidore
Camberabero qui va exercer jusqu’à sa retraite (il est mort en 1964). La
famille Lacoste a ensuite tenu la boucherie. C'est actuellement un institut de beauté
Boulangerie :
Dès le début du 20ème siècle on
trouve à cet endroit une épicerie
« L’épicerie bayonnaise »
appartenant à Célestin Gueçarrague, qui tenait un autre magasin, à Bayonne 11
rue Poissonnerie.
Le 2/9/1907 l’épicerie est vendue (sous
seing privé) en faveur de Pierre Paul Dupacq. Son fils va prendre la suite en
1945.
Après on trouvera un commerce
d’électroménager tenu par G. Thillier.
Ce sera ensuite Charles Devant qui
installera une boulangerie-pâtisserie.
Coiffeur :
C’est que sera installé le bureau de poste
de Boucau dès 1895.
En 1904 la poste déménage pour aller
derrière. MME Rogers ne va pas rester longtemps sans locataire.
Martin Cazenave s’installe comme coiffeur
dès 1904. A son décès en 1921 le bail est repris par Paul Cocoynacq qui va
rester très longtemps dans ce local.