La
maison la Cantine :
Vers la fin du 17ème siècle
elle s’appelait « Jean de Barre » (indication de la Barre de l’Adour)
et appartenait à la famille Sallenave (une famille de pilotes)
On l’appellera plus tard
« Cantine », car pendant les travaux d’endiguement de l’Adour, il y
avait tellement d’ouvriers que pour les nourrir certains on créera une « cantine »
dans cette maison.
En 1823 elle est achetée par Pierre Lacouture
entrepreneur de travaux publics, qui sera en 1857 le premier maire de Boucau.
C’est dans cette maison, que vont avoir lieu les premières réunions municipales
en attendant la construction de la mairie en 1879.
Avant d’appartenir au docteur Doit, cette
maison était la propriété de la famille de Olave, héritière des Lacouture.
On devine la maison derrière les feuillages
Hôtel
de la Terrasse :
Dès le 18ème siècle il existe
une auberge à cet endroit. Cette maison portait le nom de Lallemand (nom des
occupants des lieux).
En 1798 la maison est acquise par Jean
Lafourcade. Elle va rester dans la famille jusqu’au décès du dernier
descendant : Jean Eugène Rogers, mort en 1940 sans descendant.
Dans cette auberge il y avait déjà à cette
époque une salle de bal. Un tragique fait divers s’y déroula le 28/4/1822, Jean
Lafourcade y fut assassiné par Alexandre Loubière au cours d’un bal. Alexandre Loubière
fut condamné aux travaux forcés à perpétuité par la cour d’Assise des Landes
(Tarnos est dans les Landes). Il est décédé au bagne de Rochefort en 1827.
La salle de Bal a été transformée vers
1945 et a pris le nom de Boléro.
Voici le nom des différents hôteliers que
j’ai trouvé :
1907 Valentin Soulé ; 1913 Marie
Hausseguy ; 1919 Claude Charton ; 1922 Isidore Sorçabal dit Dongaitz
(pilotari) ; 1922 Louise Louis ; 1928 Joseph Sorçabal dit Dongaitz
frère d’Isidore
« A
quelque temps de là, il se rendit acquéreur d’une affaire importante, l’hôtel
de la Terrasse au Boucau. Une douzaine de chambres une vaste salle avec trois
jeux de billard anglais, une grande terrasse et une salle de bal. De quoi
s’occuper et occuper du personnel …. Il était l’idole de ses clients qui
l’avaient surnommé « Le Turc » … » citation tirée de l’ouvrage « Ils étaient
les meilleurs » par Chipistey.
1928 Alfred Darriberouge ; 1941 Joseph Pommiro ; 1948 Daniel
Carrère.
Le Cinéma Fémina:
Le 22 mai 1914 inauguration du cinema Fémina,
construit par Mr et Mme Rogers.
Le cinéma est détruit par un incendie le
27/10/1935.
Il reste un pan de mur et le couloir
d’accès à la salle.
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