La Gare
Le tracé de la voie de chemin de fer
Bordeaux-Dax-Bayonne est entériné par le décret du 24/8/1852. En mai 1854,
l’ancien havre du Boucau est comblé, et le nouveau est sur le point d’être
achevé.
Le dimanche 1er octobre 1854 une locomotive, son tender et trois wagons arrivent au Boucau. L’inauguration a
lieu le lendemain.
En 1896 on installe au milieu de la place
une fontaine monumentale, qui sera démolie dans les années 1950.
La
Fontaine du Pitarré :
Cette fontaine située à mi-côte du
Pitarré, appartenait au lieutenant de vaisseau Jean Bourgeois, Pilote Major de
la Barre de Bayonne.
«
Fontaine de Pitarré appartenant à Jean Bourgeois lieutenant de vaisseau, pilote
major de la barre, chevalier de la légion d'honneur ».
Parking
Legrand :
A cet emplacement s’élevait une maison
appelée Lanuscon. Elle appartenait à Jean Bourgeois, dont on va parler. Son héritier, Eugène Dumontel, banquier et maire de Boucau, va la
louer à l’administration des douanes dès 1910. Elle va l'acquérir en 1930. La rue de Montilla était d’ailleurs
appelée rue de Douane.
Le bâtiment sera démoli dans les années 1980 pour construire le parking Lagrand.
Le bâtiment sera démoli dans les années 1980 pour construire le parking Lagrand.
La
Poste :
Dès 1903 la poste est transférée dans ce
local. Puis après 1933 on retrouvera ici l’épicerie
Estaun.
Cette maison a été construite en 1806 par
Jean Bourgeois, pilote major de la Barre.
La place Sémard s’est longtemps appelée
place Jean Bourgeois. C’est la villa Thérèse.
Quand Napoléon Ier vient à Bayonne en
1808, c’est Jean Bourgeois qui lui fait visiter les alentours et l’embouchure de l'Adour.
Pour remercier Jean Bourgeois, Napoléon lui
donne 50 hectares de terrain à Tarnos (petite Baye et grande Baye, lycée technique actuel et alentours) pour le
franc symbolique (c’est sur une partie de ces terrains que seront construites
les Forges de l’Adour en 1881).
En 1814 les Anglais approchent de Bayonne.
Le 22 janvier 1814, Bourgeois apprend par
un de ses informateurs que Wellington doit venir à Blancpignon pour inspecter
les positions françaises (en fait pour choisir l’emplacement d'un pont de franchissement de l'Adour) Il
demande l’autorisation, à ses supérieurs de tenter une embuscade. Refus de sa
hiérarchie (qui pensait déjà au futur, c'est à dire la chute de l'Empire).
Le 24 janvier il décide malgré tout
d’intervenir ; voyant la manœuvre, des observateurs français placés sur
les tours de la cathédrale de Bayonne (les flèches ne sont pas encore construites)
préviennent Wellington, l’embuscade échoue.
Les Anglais vont construire un pont de
bateaux sur l’Adour (en face de la Maïsica) Il sera opérationnel le 24 février
1814. Boucau va devenir l’arrière camp des troupes alliées. La maison de
Bourgeois sera le lieu de résidence de l’état-major anglais.
En 1933 la maison est acquise par
l’administration des Postes. La nouvelle poste est inaugurée en 1934.
CCAS
Ces terrains appartenaient à Jean
Bourgeois au début du 19ème siècle. Ils furent ensuite la propriété
d’Eugène Dumontel. Son gendre Paul Cazes était industriel il construisit sur
cet emplacement, au début du 20ème siècle, une usine de mécanique de
précision. Pendant la guerre de 14-18 elle travailla pour la Défense en
fabriquant des munitions et des obus.
Après sa faillite, l’usine fut rachetée en
1930 par Monsieur Herrero. Qui y créé une conserverie de pibales (denrée inconnu à
cette époque en France).
Le 15/7/1953 Ernest Paul Detcherry rachète
le bien pour y fabriquer des tricots, c'est l'usine connue sous le nom de « Tricokiva ».
La municipalité rachète le bien pour y installer le CCAS.
La municipalité rachète le bien pour y installer le CCAS.
Sur la parcelle suivante qui avait la même
origine de propriété. Monsieur Labadens gérant de la Société d’aggloméré de
lièges avait acquis ce bien en 1930 pour y construire une
usine de fabrication de liège. Il possédait déjà une entreprise au Boucau. Elle était située rue Biremont à l'emplacement de la salle Joseph
Prudet actuelle.
En 1945 la mairie rachète les biens de
cette société, l’ancienne usine rue Biremont pour y construire une cantine
scolaire ; et celle de la rue Joseph St André pour y installer le garage
municipal.
En 1953 la fermeture de l’abattoir libérait un espace. La municipalité l'utilisa pour y installer le garage municipal, ce sont les ateliers municipaux actuels. L'ancien local rendu disponible, fut transformé en gymnase et en salles municipales, (salle Etienne Landaboure).
En 1953 la fermeture de l’abattoir libérait un espace. La municipalité l'utilisa pour y installer le garage municipal, ce sont les ateliers municipaux actuels. L'ancien local rendu disponible, fut transformé en gymnase et en salles municipales, (salle Etienne Landaboure).
On construisit en même des douches
municipales.
Maison
Peloste :
Construite vers le début 1700, cette
maison a été achetée en 1748 par Dominique Sallenave pilote major de la Barre.
Il y avait obligation pour les pilotes de résider à Boucau sous peine d’une
amende de 50 livres.
La maison est restée dans la famille jusqu'à
la fin du siècle dernier.
Un parc public y a été aménagé.
Maison
Gondrines :
Le 27/4/1748 achat par Jean Gondrines,
capitaine de navires, époux de Françoise Nabonne, de Pierre Labeylie dit
Laboulite. Il construit une maison.
Le 21/2/1777 achat par Pierre Cazenave
pilote.
Le 9/7/1785 Achat par Jacon Seches.
Le 10/6/1793 achat par Pierre Abeille
négociant à Bayonne.
Le 23/4/1795 achat par Jean Baptiste
Lalanne meunier.
Sa descendante Jeanne Lalanne épouse de
Dominique Lannes vend la propriété à Antoine Edouard Caubet négociant à Bayonne
le 22/10/1860.
Achat par Jean Strudwich le 24/12/1861.
Le 27/9/1862 achat par Jean Baptiste Loste,
capitaine du remorqueur, et Françoise Brasquet son épouse.
Le 13/7/1892 achat par Georges Oscar
Ramonbordes, conducteur des Ponts et Chaussées. (élu conseiller municipal de
1888 à 1906). Il est décédé à Boucau le 3/6/1906. Sa fille Jeanne Gabrielle
Ramonbordes hérite du bien. Le 20/10/1941 achat par Bernardin Larre,
cultivateur à Hasparren.
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