Cette fontaine située à mi-côte du Pitarré, appartenait au lieutenant de vaisseau Jean Bourgeois, Pilote Major de la Barre de Bayonne.
Le Docteur Darbouet écrivit en 1923 une
monographie sur Jean Bourgeois, en voici quelques extraits
« Si
maintenant partant de la place de la gare du Boucau, place qui porte le nom de
Jean Bourgeois, on prend la direction de la tour des signaux, à mi-hauteur de
la colline sur la droite, on trouve une fontaine à débit assez régulier, que j
'ai vue tarie néanmoins dans le courant de l'été 1922 lequel fut si
particulièrement sec. Cette fontaine, constituée par un tuyau métallique
horizontal sortant de la roche, coule sans cesse et porte une inscription
gravée sur une pierre verticale qui la surmonte « Fontaine de Pitarré
appartenant à Jean Bourgeois lieutenant de vaisseau, pilote major de la barre,
chevalier de la légion d'honneur ». Elle fait partie en effet d'un terrain qui
appartenait à Bourgeois, terrain où se trouve la villa Thérèse avec de grandes
dépendances. Villa, dépendances et terrain servirent de quartier général au
général Hope qui commandait l'armée assiégeante en 1814 et qui fut fait
prisonnier à l’occasion de la sortie de la garnison le 14/4/1814 »[1].
Mais qui était Jean Bourgeois? Un personnage local important car la place Sémard porta son nom jusqu'en 1945. Il fera l'objet d'un futur article.
Sources: BM Bayonne (Bulletin SSLA de Bayonne et Courrier de Bayonne); Internet, Documentation personnelle; Etat civil Anglet, Bayonne.
[1]
Jérôme
Ernest Darbouet à 25 ans quand il se marie à Bayonne en 1888 avec Fausta
Augustina Urcégui née à Buenos Aires. Il est né à Anglet le 7/6/1863 de Jean
Henri Darbouet entrepreneur de travaux funéraires et de Jeanne Gréciet. « Il
assure pendant de nombreuses années les fonctions de médecin des Forges de
l'Adour et des sociétés de secours mutuel de notre localité. Travailleur
infatigable, érudit, il chercha activement les origines de notre commune. Ses travaux furent couronnés par de savoureuses découvertes. Il les
réunit dans un opuscule que ses amis, fort nombreux dans la région,
conserveront précieusement » (Courrier de Bayonne du 24 mars 1931)
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